Pourquoi choisir le plancher collaborant?

Pour le déroulement de tous les projets de construction, il est important de choisir des matériaux de qualité. Pourquoi choisir le plancher collaborant?

Chaque partie de l’édifice à construire requiert un soin particulier. L’on doit en effet veiller à ce qu’il n’y ait aucune imperfection du plancher jusqu’au plafond.

Pour vous faciliter la tâche, vous disposez de plusieurs types de planchers dont les caractéristiques et vos besoins guideront vos choix.

Cet article vous aidera à mieux connaître le plancher collaborant qui est un plancher parmi tant d’autres.

Le plancher collaborant : qu’est-ce que c’est ?

Le plancher collaborant est un plancher mixte né de l’association de l’acier et du béton.

Cette association est née du désir d’allier la résistance à la compression et la résistance à la traction.

En effet, si le béton résiste à la compression, il se casse lorsqu’il y a traction par exemple. On ne peut donc l’utiliser tout seul dans la réalisation d’une dalle.

Cette dernière est appelée à subir des mouvements tels que la flexion.

L’association du béton à un matériau extrêmement résistant en traction tel que l’acier permet donc un alliage parfait.

Le plancher qui en résulte étant mixte dans sa constitution, il prend de facto le nom de plancher collaborant.

L’acier n’est pas le seul matériau résistant à la traction. Le bois aussi joue à merveille ce rôle. Logiquement, il ne peut donc exister que deux types de planchers collaborants:

  • Le plancher collaborant en acier;
  • Le plancher collaborant en bois.

Plancher collaborant

Les avantages du plancher collaborant

Le plancher collaborant convient à tous les types de bâtiments. Ses avantages aussi multiples que variés se détaillent comme suit:

  • La rapidité d’installation évite des efforts considérables;
  • Le béton collaborant s’adapte avec facilité à diverses formes;
  • Le découpage est peu compliqué;
  • Le coût du plancher collaborant est relativement bas et fait de lui le plancher le moins cher;
  • L’installation de toutes sortes de revêtements est possible;
  • La grande résistance de ce plancher s’observe même en présence de fortes charges;
  • L’utilisation de ce plancher réduit les risques d’incendie.

Pour quelles applications ?

Gardez à l’esprit que le plancher collaborant a pour vocation première la séparation entre les différents étages d’une construction.

Il peut être utilisé par conséquent pour la construction de la plupart des bâtiments publics.

Il présente aussi la particularité d’être utilisable non seulement pour une construction, mais aussi pour une rénovation.

Caractéristiques du plancher collaborant

La première caractéristique du plancher collaborant comme nous l’avions souligné plus haut, c’est son côté mixte.

Les bacs acier en tôle mince nervurés tiennent lieu chez lui de coffrage.

À eux s’ajoutent les armatures et la dalle en béton coulée sur place.

L’acier qui est par nature résistant à la traction forme alors un bon tandem avec le béton qui résiste à la compression.

Les nervures inclinées sur la tôle en acier permettent l’adhérence de l’acier et du béton durant le déroulement du coulage.

Puisqu’il est léger, le plancher collaborant n’a pas besoin d’additifs tels que les solives ou les poutrelles.

Comment faire ?

La mise en œuvre d’un plancher collaborant est très simple.

C’est d’ailleurs ce qui le rend facile à réaliser. Il faut d’abord veiller à mettre en place chacun des bacs en acier. Ces derniers seront fixés sur leur support grâce à des clous ou des connecteurs soudés.

L’étayage est obligatoire. Mais, le nombre d’étais est défini en fonction de chaque bac et de la portée du plancher en construction.

Il ne faut surtout pas oublier de mettre sous le bac acier, une couche d’isolant thermique et phonique afin d’optimiser la qualité du plancher.

Lorsque le béton est totalement sec, les étais peuvent être retirés. Pour avoir un béton de qualité, il est conseillé d’attendre 28 jours au moins avant de le faire.

Une autre technique de réalisation du plancher collaborant consiste à se servir de goujons pour connecter des poutres métalliques.

Ainsi, le glissement d’un matériau sur l’autre est évité et la bonne transmission des charges assurée.

Pour éviter que la dalle se fissure pendant le retrait du béton, il est indispensable de mettre en place un treillis soudé.

Ce dernier donnera une certaine uniformité et un caractère plus compact à l’ensemble.

Les tôles sur lesquelles le béton doit être coulé doivent être proprement tenues. Dans le cas contraire, le plancher risque de subir des déformations.

Pour la réalisation du coulage, quelques dispositions pratiques doivent être prises.

À cet effet, la pompe à béton doit être utilisée sur un minimum de 5 cm d’épaisseur en plus de la hauteur du coffrage et dans une limite de 30 cm.

La technique est la même lorsque le plancher collaborant fait usage du bois.

Il suffit de connecter les poutres en bois à la dalle béton coulée par l’intermédiaire des goujons d’ancrage.

Ainsi, le béton résiste à la compression et le bois à la traction.

Lorsque le plancher collaborant est réalisé avec des poutres en acier ou des poutres en bois, sa portée maximale est de 8 m.

Mais, elle n’atteint que 5 m lorsqu’il est réalisé avec des bacs acier.

Plancher collaborant acier
Plancher collaborant acier

Comme nous l’avons dit précédemment, le plancher collaborant est le moins cher de tous les planchers.

Cependant, son tarif varie en fonction de son mode de réalisation. Puisqu’il n’est pas d’une constitution uniforme, le prix dépend de l’additif apporté au béton : le bois ou l’acier.

De plus, la qualité des matériaux impacte fortement le prix. De façon générale, pour éviter tout mauvais calcul, il est conseillé de prévoir entre 70 et 150 €/m².

Ce prix exclut le transport des matériaux et toute autre opération supplémentaire.

Que retenir de cet article sur le plancher collaborant ?

Réputé pour sa légèreté et sa facilité de réalisation, le plancher collaborant naît de l’association du béton et de l’acier.

Il convient à tous les types de bâtiments. Il peut aussi être construit par association du béton et du bois. En ce qui concerne son coût, il dépend le plus souvent de la qualité des matériaux.

Il oscille entre 70 et 150 €/m², mais des frais supplémentaires peuvent naître en fonction des besoins sur le chantier de construction.

Pour éviter les désagréments de tous les ordres, contactez toujours un professionnel et n’oubliez jamais de demander un devis avant le démarrage des travaux.

Attention! Cet article est purement informatif.